Les Toscans en Argentine
Depuis 1810, année de son indépendance, l'Argentine a mis en œuvre une politique d'incitation à l'immigration, même si ce n'est qu'en 1876 qu'a été approuvée la première loi organique en la matière.
La loi no. 817 sur l'immigration et l'établissement a créé, dans certains articles de son premier chapitre, le Département général de l'immigration qui, parmi ses tâches, avait le devoir de "demander aux capitaines des navires transportant des migrants les listes de ces derniers, leurs passeports et, par conséquent, de tenir un registre numérique dans lequel sont inscrits, par ordre chronologique, l'arrivée de chaque migrant, son nom, son prénom, son âge, son sexe, sa nationalité, son état civil, sa religion, sa profession, le fait qu'il sache lire et écrire, son lieu d'origine et son lieu de destination".
Depuis lors, bien qu'il y ait eu quelques variations dans les critères de collecte des données sur chaque immigrant, les statistiques du phénomène ont eu une continuité dans le temps. Même la définition de l'immigrant est restée pratiquement stable : "aux fins de la présente loi, doit être considéré comme immigrant tout étranger, journalier, artisan, industriel, agriculteur professionnel, qui, âgé de moins de 60 ans et faisant preuve de bonne conduite et de capacité, arrive en Argentine pour s'y installer, par bateau à vapeur ou à voile - et, au fil des décennies, également par avion -, en payant le tarif de deuxième ou de troisième classe, ou avec un billet payé par l'État, les provinces ou les entreprises privées d'immigration et de colonisation".
Le CEMLA-Centro de estudios migratorios latinoamericanos de Buenos Aires utilise cette source exceptionnelle pour constituer une base de données sur tous les immigrés italiens en Argentine.
La loi no. 817 sur l'immigration et l'établissement a créé, dans certains articles de son premier chapitre, le Département général de l'immigration qui, parmi ses tâches, avait le devoir de "demander aux capitaines des navires transportant des migrants les listes de ces derniers, leurs passeports et, par conséquent, de tenir un registre numérique dans lequel sont inscrits, par ordre chronologique, l'arrivée de chaque migrant, son nom, son prénom, son âge, son sexe, sa nationalité, son état civil, sa religion, sa profession, le fait qu'il sache lire et écrire, son lieu d'origine et son lieu de destination".
Depuis lors, bien qu'il y ait eu quelques variations dans les critères de collecte des données sur chaque immigrant, les statistiques du phénomène ont eu une continuité dans le temps. Même la définition de l'immigrant est restée pratiquement stable : "aux fins de la présente loi, doit être considéré comme immigrant tout étranger, journalier, artisan, industriel, agriculteur professionnel, qui, âgé de moins de 60 ans et faisant preuve de bonne conduite et de capacité, arrive en Argentine pour s'y installer, par bateau à vapeur ou à voile - et, au fil des décennies, également par avion -, en payant le tarif de deuxième ou de troisième classe, ou avec un billet payé par l'État, les provinces ou les entreprises privées d'immigration et de colonisation".
Le CEMLA-Centro de estudios migratorios latinoamericanos de Buenos Aires utilise cette source exceptionnelle pour constituer une base de données sur tous les immigrés italiens en Argentine.
La Fondation Cresci a acquis du CEMLA la liste des Toscans débarqués en Argentine de 1906 à 1952, dans laquelle il peut parfois y avoir des erreurs d'enregistrement (signalées par conséquent dans la présente transcription), en particulier des noms de famille étrangers.